Bienvenue à Sepilok, centre de réhabilitation pour les orang outans sur l’île de Bornéo, en Malaisie.
Le sanctuaire établi en 1964 s’occupe des jeunes orphelins, secourus après avoir été tenus en captivité comme animaux de compagnie, ou bien victimes de braconnage ou de l’incroyable déforestation menée par les compagnies d’huile de palme. On y reviendra, mais pour aujourd’hui, profitons de la partie magique de l’histoire, celle de ma rencontre avec les ‘hommes de la forêt’ sauvages (orang outan en Malais).
Le centre se charge d’enseigner aux jeunes comment se déplacer et survivre dans la jungle, notamment en disposant des paniers de nourritures sur des plateformes en bois. Pour s’y rendre, les primates doivent se balancer sur des cables métalliques, mouvements qui ne sont pas innés pour ces jeunes animaux abandonnés.
Ainsi, pendant de nombreux mois de travail et de passion, les orang outans sont entrainés et soutenus par l’équipe de rangers dans chacun de leurs déplacements aériens, s’assurant d’éviter une quelconque chute.
Le sanctuaire situé au sein d’une réserve protégée de 4 300 ha est également le lieu de résidence d’orang outans sauvages. Ainsi, chaque matin un panier de nourriture est disposé sur une des plateformes, afin d’avoir une chance d’observer les animaux sauvages. Après avoir fait preuve de patience – et oui avec les animaux sauvages, il faut attendre, une bonne heure ce jour-ci – un des cables commence à bouger, l’excitation monte d’un cran, mais toujours rien.
Puis soudain, la magie opère finalement pour ceux qui ont daigné rester : un premier orang outan se trouve dans un arbre en hauteur, puis se déplace jusqu’à la plateforme pour le petit déjeuner gratuit.
Un peu plus tard, un second se joint à la fête, monstre d’agilité, se balançant et alternant les prises avec ses pieds et ses mains, tête en bas ou à l’envers, une banane en bouche, à chacun son style de swing.
2 Comments
Wow, quelle belle initiative! Ceux qui se démènent pour donner une meilleure vie aux animaux m’ont toujours impressionnée.
Merci de nous faire découvrir le monde en restant bien tranquillement chez nous. J’admire aussi les voyageurs car je ne serais jamais capable d’en faire autant. Je ne suis jamais sortie de mon Québec natal. Bravo!
Amitiés
Tout à fait, des personnes dévouées ! Il y a également un français, (Chanee, Ét Kalaweit pour le nom de l’asso) sur la même île de Bornéo, cité indonésien, qui se Bay pour sauver les primates Gibbons en voie de disparition à cause de la déforestation causée par les industriels.
C’est donc que le Québec est très spécial ! Il me tarde de le découvrir également !
Merci beaucoup 😊