Je n’avais pas connu cela auparavant. En Europe nous avons la chance de pouvoir voyager au sein de l’Union Européenne, pas moins de 28 pays, sans compter la Suisse, avec notre simple carte d’identité, aussi longtemps qu’on le souhaiterait, aucune démarche à effectuer au préalable.
Mais ce n’est pas le cas partout. Pour l’Australie, il a fallu demander un visa en ligne, accordé dans la foulée.
Pour la Papouasie Nouvelle Guinée, j’ai obtenu un visa de 60 jours lors de mon arrivée ; c’est une autre histoire pour les australiens qui doivent le demander en avance par exemple. Lorsque j’ai franchi la frontière afin de passer en Indonésie, je me suis rendu au Consulat indonésien de Vanimo, la dernière ville Papou Néo-Guinéenne avant la frontière. Coup de chance, mon visa indonésien de 30 jours, payant et renouvelable, était prêt en quelques heures. Si je m’étais rendu à Bali par avion, j’aurais pu bénéficier d’un visa gratuit à mon arrivée, de 30 jours seulement, non renouvelable.
La Malaisie quant à elle, ne se pose pas de questions, que l’on se pointe, par terre ou par air, le résultat semble le même : coup de tampon, 90 jours. En Malaisie depuis 15 jours, je suis aujourd’hui dans un bus, en lice pour choper mon 4ème coup de tampon malaisien !
J’ai quitté Jakarta, la capitale indonésienne, le 31 Janvier à destination de Kuala Lumpur, où je me suis fait tamponné pour la première fois. Une semaine plus tard, me voici en route pour Singapour dans un bus de nuit. Au milieu de la nuit, nous nous arrêtons, et nous faisons tamponner par les officiers malaisiens : sortie de territoire. Quelques minutes plus tard, cette fois-ci en transportant les bagages, c’est au tour de l’immigration Singapourienne de me tamponner le passeport pour rentrer sur le territoire. Quatre jours plus tard, même histoire dans le sens inverse ! Deuxième coup de tampon malaisien !
Me voilà de retour à Kuala Lumpur, pas pour longtemps car je suis à l’aéroport, en transit pour le Sultanat de Brunei Darussalam.
Chtamp tamp ! J’ai officiellement quitté la Malaisie et saute dans l’avion.
Chtamp tamp ! On est le 12 Février, bienvenue à Brunei !
Chtamp tamp ! Dimanche 14 Février, aujourd’hui. Après une petite heure de bus, je viens de quitter Brunei.
Chtamp tamp ! Quelques minutes plus tard, je suis de retour en Malaisie avec mon troisième tampon !
Chtamp tamp ! C’est con qu’ils n’inscrivent pas les heures lorsqu’ils tamponnent ! Me voilà, déjà en dehors de la Malaisie.
Chtamp tamp ! Après trois heures de bus, pour quitter Brunei, je suis de retour. Bienvenue à Brunei ! What the fuck ?!
Brunei Darussalam est un sultanat autonome enclavé en Malaisie sur l’île de Bornéo. Par ailleurs Bornéo est divisée en de nombreuses provinces réparties entre l’Indonésie qui occupe la partie Sud et les trois quarts de l’île. La partie Nord appartient à la Malaisie, dont les provinces sont à priori autonomes du pouvoir du Roi qui se trouve sur l’île Ouest.
Au sein de la Malaisie donc, se situe Brunei qui est coupé en deux par un bras de terre appartenant à la Malaisie.
Chtamp tamp ! Oups, je ne l’attendais pas si tôt celui-ci ! Une demi heure plus tard me voilà tamponné quittant Brunei, pour la seconde fois aujourd’hui. Dans quelques minutes, je redescendrai du bus pour obtenir le visa de 90 jours afin d’être autoriser à séjourner en Malaisie – bah oui, on remonte dans le bus entre chaque poste frontalier !
Tout cela peut-être évité en prenant un bateau depuis Bandar Seri Begawan, capitale de Brunei, pour Kota Kinabalu, en Malaisie. Dans ce cas, on quitte Brunei une fois, et pénétrons en Malaisie une seule fois également ! Mais c’est nettement …
Chtamp tamp ! Celui-ci c’était le dernier, enfin je crois. De retour en Malaisie, jusqu’à la fin de la semaine.
… moins drôle ! 😀
Chtamp tamp ! Ah bah voilà qu’on nous tamponne au changement de Provinces maintenant ! Imaginez voir votre passeport tamponné en passant d’Ile de France en Haute Normandie …
Chtamp tamp ! Bienvenue à Sabah, province Malaisienne !
Le total est de 12 coups de tampons en 4 jours, dont 8 en une seule et même journée. Mieux vaut pas bosser de l’autre côté de la frontière …
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